Depuis septembre 2010, une équipe de quinze personnes travaille à l’organisation de la quatrième édition des Airs Solidaires, un festival musical qui rassemble tous les campus toulousains pendant une semaine, consacrée cette année aux Droits de l’Enfant.

La particularité du festival des Airs Solidaires, ce sont ses organisateurs qui partagent leur temps entre leurs études et l’engagement associatif. Rencontre avec Azaïs Guerci et Maxime Maiano, deux des quinze étudiants qui travaillent depuis six mois sur la quatrième édition du festival, dédiée cette année aux Droits de l’Enfant.

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Univers-Cités. Comment est né le Festival des Airs Solidaires ?

Azaïs Guerci. Il y a quatre ans alors que j’étais présidente de YaSound, l’association musicale de l’IEP, nous avions l’ambition d’organiser des concerts de soutien à So’ Acte, une autre association de l’IEP qui mettait sur pied des projets humanitaires au Maroc notamment. Rapidement, nous nous sommes liés avec des associations du campus Paul-Sabatier et avec des étudiants de l’Arsenal qui partageaient les mêmes envies que nous. L’idée de créer les Airs Solidaires a donc germé d’elle-même.

Maxime Maiano. En plus à l’époque, YaSound sortait d’une période assez compliquée. Il était urgent de trouver un projet viable qui puisse nous remettre à flot. Maintenant, l’association des Airs Solidaires existe en tant que telle, ce qui facilite vraiment l’organisation.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées durant l’organisation du festival ?

A. G.. La première, c’est celle de faire venir le public aux conférences. Cette année, nous avons décidé de consacrer une plus grosse part du budget à la communication autour de ces événements. Une autre difficulté réside dans la programmation musicale du festival. Il faut réussir à faire venir des artistes prestigieux pour un coût minimal, ce qui n’est pas toujours facile pour des structures comme la nôtre qui doivent permettre au maximum de gens de venir. La dernière difficulté, c’est bien sûr le financement. Les Airs Solidaires pèsent près de 30 000 euros, dont la moitié sont financés par subventions ou partenariat, il faut donc en recueillir un maximum pour pouvoir dégager le bénéfice que nous reversons ensuite aux associations.

Vous avez reçu un soutien de la part de la mairie de Toulouse ou d’autres associations ?

A. G.. Pour la première édition du festival, Romain Cujives, le responsable associatif de la mairie a pris contact avec nous. Et depuis, ils nous aident à hauteur de 2 000 euros sur l’événement. On se rend aussi compte de l’efficacité du tissu associatif toulousain qui nous propose sans cesse son aide.

M. M.. Sinon, la mairie nous permet aussi d’utiliser gratuitement bon nombre d’encarts publicitaires en ville que nous ne pourrions pas nous offrir, leur aide n’est donc pas négligeable.

La quatrième édition des Airs Solidaires se tiendra à Toulouse du 17 au 24 février prochain.
Plus d’informations sur leur site : http://www.lesairssolidaires.org/