octave.jpg En 1991 quand Lucien Vanel, chef étoilé toulousain, se lance dans l’aventure d’Octave avec trois amis, c’est «dans le but de créer des crèmes glacées et des sorbets de luxe», explique Mathieu Mendegris, Directeur général d’Octave. «Cela sous-entend des produits avec une grande qualité gustative», précise-t-il aussitôt. Car ce qui séduit les amateurs de glaces, ce sont la qualité des produits. Tout est fait avec des fruits frais, de saison. Pas question de crème glacée à la fraise en plein hiver !

Le succès d’Octave tient dans le respect, sans faille, d’une très forte éthique : «il n’y a pas de concession faite sur les matières premières, et on met en place des relations humaines fortes en interne et en externe», insiste le dirigeant.

octave2.jpg Depuis six mois, le glacier toulousain est en pleine phase de développement sur le créneau des desserts glacés : une quinzaine de nouveaux partenaires ont signé en France, et depuis 2000 des contrats de franchise ont été signés dans huit points de vente en Tunisie. D’autres contacts sont en cours avec les Pays-Bas, la Belgique et l’Angleterre. Les valeurs d’Octave ont été adaptées à l’étranger, mais tout en conservant l’exigence de la qualité. Actuellement, toute la production continue d’être faite à Toulouse, soit 70 000 litres par an. 30% est exportée en dehors de la Ville rose et 10% à l’international.

Pour poursuivre son développement, le glacier Octave devrait prochainement proposer une livraison à domicile et deux nouvelles embauches devraient avoir lieu en février. Ce qui fait dire à Mathieu Menegis, « Toulouse, c’est Octave city ! »

Le glacier Octave en bref
– Chiffre d’affaires : 1,1 millions d’euros en 2006
– Quatre boutiques
– Exporte en Tunisie, contacts aux Pays-Bays, Belgique et Angleterre
– Entre 15 et 45 employés selon la saison
www.octave.eu