Depuis quelques mois déjà, le fixe, fixie ou encore vélo à pignon fixe ne cesse de faire des émules.

Ce curieux transport, qui fait bien évidement la joie des bricoleurs de biclous n’est pourtant pas nouveau. Sorti tout droit de l’esprit fantaisiste des messengers (coursiers à vélo) américains pressés, ce vélo plus léger, car moins équipé, et en conséquence beaucoup plus rapide, est né aux Etats-Unis il y a près de trente ans.
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La pratique du fixe, tout d’abord sporadique, est par la suite devenue un phénomène de mode, provoquant une véritable déferlante sur l’Europe. Il n’est donc plus rare de croiser à Paris, Lyon, Rennes, Marseille ou Toulouse, des rassemblements de passionnés qui se donnent le mot pour aller arpenter roues contre roues un bitume trop longtemps abandonné à la voiture. Car même s’il s’agit toujours d’un vélo, le fixe n’est pas une activité pour sportifs du dimanche.

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_ A première vue, peu différent d’une vulgaire bicyclette, c’est en l’enfourchant qu’on comprend que mieux vaut laisser sa morgue de côté. Dénué de dérailleur, de vitesses, et parfois même de freins – pour les propriétaires les plus téméraires -, ce qui caractérise particulièrement le bolide, c’est surtout que le pignon qui relie la chaîne à la roue arrière est fixe. Impossible d’arrêter de pédaler !
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Adieu donc Vélib’ conciliant, place à la terreur de l’asphalte, et pas dans la bande cyclable s’il vous plaît !
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Le Fixe, c’est chic par UNIVERSCITE