C’est l’histoire d’une famille de tisseurs toulousains, les Fabre. En 1976, ils se lancent sur le marché du denim, en pleine expansion.

liberto.jpg C’est surtout la mode du stone wash, le délavage industriel du jeans à la pierre ponce, qui intéresse les trois créateurs. L’un d’eux donnera d’ailleurs son prénom à la marque : Liberto. Au départ, la petite équipe gère seule toute l’activité. Découpage, montage, délavage, tout est fait dans des ateliers de la région. Une dizaine d’années plus tard, le succès national et international est tel que l’enseigne rejoint le groupe Vivarte, en 1989. Le leader européen de l’équipement de la personne détient aujourd’hui 100% du capital de la marque toulousaine.

Si la production est entièrement délocalisée dans le bassin méditerranéen, l’ensemble de l’administration est ancrée à Toulouse. « Nous sommes fiers d’appartenir au bassin toulousain de la mode, déclare Olivier Cabarrot, le directeur général. Nous faisons partie des derniers à vouloir y rester ». Pour Liberto, l’export n’est pas prioritaire. A ce jour, la marque ne dépasse pas ses marchés historiques tels que le Liban, ou le Portugal. Elle entend surtout multiplier l’ouverture de boutiques sur le territoire français. En 2007, 14 ont vu le jour en 10 mois. Un objectif : être plus visible.

Liberto en bref
_ www.liberto.fr