Depuis quelques mois, de nombreuses entreprises pariant sur les transports du futur s’installent à Toulouse : après Hyperloop qui promet de révolutionner le trajet ferroviaire, Airbus et EVA misent sur les transports aériens de demain.
L’ancienne base aérienne de Francazal, au sud-Ouest de Toulouse, est un lieu d’expérimentation pour les transports du futur. Avec cette fois un projet un peu fou : concevoir la voiture volante du futur.
La voiture sans pilote d’EVA
La start-up Electronic Visionary Aircrafts (EVA), originaire de Mazamet (Tarn), a annoncé son installation prochaine dans la tour de contrôle de Francazal. Son engin ne serait pas individuel mais un nouveau mode de transport en commun écoresponsable. Fonctionnant à l’énergie électrique obtenue de sources renouvelables, il permettrait à chacun d’éviter les bouchons… sans conduire.
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L’intelligence artificielle prévue pour ce véhicule devrait éviter à l’utilisateur de conduire et gèrera tous les paramètres du vol à sa place. L’échéance est proche : la start-up espère faire voler un prototype à taille réelle fin 2018 et commencer à commercialiser ses véhicules dès 2020.
Airbus et son taxi volant
Le géant européen de l’aviation Airbus a lui aussi des projets pour les transports aériens du futur. Son prototype de taxi volant s’appelle City Airbus. Et le système de propulsion a été testé avec succès cet été. L’engin est lui aussi présenté comme écoresponsable, mais surtout silencieux, pour transporter jusqu’à quatre passagers sur 30 kilomètres.
Ce taxi volant électrique devra décoller de plateformes spéciales, avec un exemplaire testé dès 2018 en Allemagne. Précision : l’avionneur européen envisage son taxi du futur comme un véhicule en libre service à partir de 2023. Dans le but de désengorger certaines villes.
Des projets ambitieux… mais encore théoriques
Ces projets futuristes de moyens de transport ont un même objectif : résorber les bouchons dans les centres urbains tout en permettant des déplacements plus écologiques. L’implantation de ces nouvelles entreprises sur le site de Francazal est une bonne nouvelle pour Toulouse, mais tous ces projets sont encore très vagues. L’engin d’EVA n’est pas construit, et ses évaluations reposent encore sur des tests informatiques.
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Du côté d’Airbus, la propulsion de son taxi volant est prête, mais l’avionneur n’a pas encore franchi le pas de la conduite autonome. Les débuts de son taxi volant se feront avec un pilote, alors que chez EVA on assure que l’intelligence artificielle sera suffisamment au point pour se passer d’action humaine.
Dans tous les cas, il va falloir attendre encore un peu pour faire un trajet Ramonville – La Vache par les airs.