C’est à Castelginest, petit village de Haute Garonne, que Tony Elicha a fondé, en 1995, le Comptoir des Cotonniers. Depuis, la marque de prêt-à-porter féminin moyen-haut de gamme fait un carton plein.
1995, nous sommes à Toulouse. Tony et Georgette Elicha, alors fabricants de la licence Gaultier Jeans, lancent une marque de vêtements casual, naturels. En aménageant les vitrines de la boutique de la rue des Arts, Mme Elicha constate la complicité des mères et des filles dans le choix des vêtements et décide d’en faire le thème de sa première campagne. Le concept mère-fille est lancé. Toute la communication de la marque se décline à travers ce couple. L’objectif est que chacune puisse trouver son bonheur dans ces boutiques.
_ Cette recette de génie peu onéreuse va offrir à la marque une visibilité extraordinaire, rare chez ses consœurs milieu de gamme. La marque décolle donc deux ans après son lancement, en 1997, alors qu’elle ne compte que deux magasins : l’un à Toulouse, rue des Arts, et un autre à Paris. Comptoir des Cotonniers, ce sont de petites boutiques sur rue, en centre ville, conçues pour une clientèle haut de gamme qui ne fréquente pas les centres commerciaux et fait ses courses à pied.
En 2004, l’entreprise familiale marche tellement fort que l’internationalisation devient presque inévitable. La famille Elicha laisse rapidement les rennes au japonais Fast Retailing – septième plus gros groupe de textile au monde avec 4 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
En 2005, l’entreprise réalise 9 % de son chiffre d’affaires sur le marché mondial.
– Chiffre d’affaires : 130 millions d’euros en 2005
– 240 magasins européens (9% du CA se fait à l’international avec 20 boutiques)
– 600 employés aujourd’hui
– www.comptoirdescotonniers.com/
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