Le temps d’une journée, des slackliners ont envahi la place du Capitole pour rejouer le mariage des funambules de 1954.

En 1954, la place du Capitole accueillait un mariage hors du commun entre deux funambules. Devant des milliers d’invités, et suspendus sans assurance au dessus du capitole, Berty Omankowsky et Roger Decugis ne pouvaient que commencer leur vie de jeunes mariés du bon pied. Pour immortaliser cette union, le photographe n’était autre que Jean Dieuzaide, qui, pour capturer sa célèbre photo du mariage des funambules, était monté sur les épaules du père de la mariée.

slackline

Soixante ans plus tard, le jeune photographe Fred Marie a voulu rendre hommage à Jean Dieuzaide en capturant une photo similaire. Un nouveau mariage aérien a ainsi eu lieu samedi 11 octobre au Capitole. La troupe internationale des Diables blancs était remplacée par les slackliners de Pyrénaline. Les mariés ne marchaient donc pas sur un câble mais sur une sangle. Autre aspect moderne de ce mariage : à défaut de trouver une slacklineuse la mariée répondait au nom de “Paulo”.

slackline

Sur fond de vrai/faux mariage gay, c’est donc de manière assez paradoxale que le maire UMP de Toulouse, Jean Luc Moudenc, a participé à la cérémonie. Après avoir salué la foule aux côtés des mariés depuis le balcon du Capitole, il a même pris l’initiative de monter dans la nacelle avec le faux abbé qui officiait l’union de Paul-Antoine et Rémy.

 

slackline

Contrairement à ce qu’affirmait une des dépêche de l’AFP en fin d’après-midi, l’événement était réussi. La cérémonie était certes très différente de celle de 1954 mais le but de l’événement était de mettre en scène un mariage pour prendre une photo similaire à celle de Jean Dieuzaide et non pas de reproduire la noce des funambules à l’identique. Le mariage des slackliners était ainsi ponctué de quelques chutes et de scènes burlesques. Le public était ravi. Reste à attendre la diffusion de la fameuse photo.

 

slackline slackline
slackline