« Voici le Capitole, j’y arrête mes pas » Jean-Luc Moudenc compte bien prendre au mot les paroles de Claude Nougaro, et y rester six ans de plus. Rassembler les citoyens contre « la montée des populismes » et redynamiser une ville « qui bouge » : telles sont ses ambitions. Passionné de politique, à moins d’un mois du premier tour des élections, le maire sortant nous livre les ingrédients d’une vie politique à son image.

Une carrière politique riche qui débute à l’âge de 17 ans. Jean-Luc Moudenc s’engage alors auprès du Centre des démocrates sociaux, avant de rejoindre l’UMP et d’en prendre la tête localement en 2002.  Adhérent politique, conseiller municipal, régional, maire, président de l’association des maires de grandes villes de France, ancien député mais également en poste en tant que contrôleur général économique et financier. Une carrière bien remplie que le maire de la quatrième ville de France juge de « formatrice ». Une passion pour la politique qu’il souhaite mettre au service des toulousains une fois de plus en voulant remporter un nouveau mandat municipal.

Face à ses opposants, Jean-Luc Moudenc ne cache pas son mépris pour des programmes qu’il juge « vide de sens ». À côté de propositions « extrêmement différentes » que combat le bourgmestre, des convergences existent, à l’image des problématiques environnementales discutées par des politiques bien différentes entre candidats. À six jours du premier tour, la campagne suit son cours pour le maire sans étiquette, investi par la république en marche qui se retrouve en tête des sondages.

Auprès des citoyens de la ville rose, il apporte ses réponses à la précarité, aux questions environnementales et sans oublier la jeunesse toulousaine en s’investissant sur de nouveaux projets et en voulant terminer ceux déjà entamés.