Le projet de VIe République ne sera pas au second tour. La gauche qui le portait était divisée mais réalise pourtant, à Toulouse, un score très important. Cette division de la gauche se retrouvait d’ailleurs dans des oppositions de fond et surtout de méthode de la mise en place d’une grande réforme de la Constitution. Retour sur le mode d’emploi d’un projet qui ne disparaîtra sans doute pas tout de suite.

76 903. C’est le nombre de voix pour la VIe République à Toulouse. Ou plutôt pour les VIe République, celle de Jean-Luc Mélenchon (29,17% soit 56 769 votes) et celle de Benoît Hamon (10,35% soit 20 134 votes). Ce qui montre la capacité de mobilisation de la gauche toulousaine. On l’a d’ailleurs vu avec le meeting dans la dernière ligne droite de la campagne du candidat socialiste.

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Le grand succès toulousain de Jean-Luc Mélenchon aura été son meeting en plein air, sur la prairie des filtres, où il a revendiqué la présence de 70 000 militants. Son discours portait essentiellement sur les valeurs de liberté.

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Alors quelles sont les différences de projet pour la réforme de la Constitution ? Dans ce magazine radio, nous sommes allés à la rencontre de militants de la VIe République et d’une experte en droit public pour décrypter les modes d’emploi de changement de République.