Walid est le référent du Toulouse UNICEF Campus (TUC). A l’occasion de l’organisation d’un cross solidaire dimanche dernier en partenariat avec la FédéCrit (Fédération des associations organisatrices du Critérium inter-IEP) lors du 30ème Critérium inter-IEP, Univers-Cités l’a interrogé sur les actions de ces étudiants qui s’engagent pour l’UNICEF.

be_ne_voles.jpg

Bonjour Walid, pouvez-vous nous parler un peu du Toulouse Unicef Campus ?

Le Toulouse UNICEF Campus (TUC) est un groupe d’étudiants qui lutte pour les droits de l’enfant. Ce groupe a été créé en 2011 par plusieurs personnes de l’IEP Toulouse. Il s’est, depuis, exporté à tous les pôles universitaires toulousains. Aujourd’hui, le groupe compte une soixantaine d’étudiants, du post-bac au doctorat.
Cette dynamique n’est pas due au hasard, car nous avons la chance d’avoir un comité départemental (devenu régional) très actif, peut être le plus actif de France aujourd’hui. Le Toulouse UNICEF Campus n’est pas une association à proprement parler, et nous ne sommes pas reconnus comme tel, mais comme une branche étudiante du comité. Tous nos fonds sont alors reversés au comité.
Pour coordonner nos activités et la bonne communication entre le comité et les bénévoles étudiants, trois référents sont nommés. Mais pour que chacun se sente impliqué, nous essayons de nommer un responsable par événement.

Selon vous, qu’est-ce qui motive cet engagement chez les étudiants ?

Selon moi, c’est notre côté humain et je ne peux pas parler pour les autres mais dans mon cas j’ai toujours fait un peu d’humanitaire. J’ai toujours été sensible à la cause des enfants, pour la simple raison que si on cherche une forme de paix, ça passe avant tout par l’éducation des enfants. Le monde de demain repose sur eux. Mais les raisons de l’engagement diffèrent selon les membres, je suppose…

Comment en arrive-t-on à créer une section étudiante de l’UNICEF ?

Il n’y a pas vraiment une manière de créer une section campus, et cela vient du fait que l’UNICEF campus n’est pas une association. Dans l’idéal, la création passe par le soutien d’un comité. Aujourd’hui, plusieurs campus souffrent d’un manque de soutien et donc peinent à démarrer (Nice, Grenoble…). Mais ce qu’il faut, c’est de la motivation et beaucoup de temps au début pour tout mettre en place. Une fois un noyau dur créé, la dynamique suit.

Quelles sont vos missions au quotidien ?

Nos missions sont celles dictées par le comité, à savoir : la sensibilisation à travers des conférences, des interventions (en tant que bénévoles) aux côtés du comité, dans les écoles, centres de loisirs, compétitions sportives… L’objectif principal est de faire connaître les droits de l’enfant et les actions de l’UNICEF dans le monde. Nous sommes souvent présents dans les événements étudiants. Généralement, notre action de sensibilisation à l’échelle étudiante se fait par notre présence aux stands lors de divers forums d’associations. Ensuite bien sur la collecte de fonds. Nous ne générons pas énormément de fonds, nous organisons souvent des ventes de gâteaux, des soirées étudiantes (environ 2 par an).
Chaque année, le TUC se mobilise particulièrement autour de la journée internationale des droits de l’enfant (20 Novembre). Nous organisons une semaine des droits de l’enfant, qui se caractérise par des ventes de gâteaux au sein des différents pôles universitaires, une conférence autour d’un thème qu’on définit avec l’intervention d’experts du sujet, une soirée étudiante en partenariat avec un bar de Toulouse.

admin_iep.jpg

Parlons un peu de ce cross, comment vous est venue l’idée de s’associer avec la FédéCrit (ndlr : association de l’IEP de Toulouse, en charge de l’organisation d’un critérium inter-IEP) ?

Nous parlions depuis un bon bout de temps d’un événement sportif lors de nos réunions entre bénévoles du TUC , mais l’idée du cross n’est pas de nous. La FédéCRIT a décidé de s’associer à nous pour un événement lors du rassemblement annuel inter-IEP, qui se passe à Toulouse cette année, et lors d’une petite réunion, l’idée du cross a été proposée et approuvée par tout le monde.
Le TUC n’a pas l’habitude de participer à l’organisation d’un tel événement, c’est même une première pour nous. Nous nous attendons à ce que l’événement se déroule dans les meilleures conditions possibles et dans la bonne humeur. Nous espérons que les efforts fournis porteront leurs fruits.

Pensez vous déjà une prochaine édition ?

Pour l’instant, nous n’avons pas pensé à l’année prochaine, l’organisation de ce cross a été faite dans une courte période, et cela nous a surtout appris comment nous y prendre pour une probable prochaine fois. Nous ne savons pas non plus si ce sera un cross, mais si le groupe de l’an prochain est motivé, je pense qu’il n’est pas impossible qu’un tel événement soit reconduit l’année prochaine.