Chercher l’information au péril de sa vie. Le sujet est plus que jamais d’actualité après l’assassinat des deux journalistes de Radio France International au Mali, Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Comme eux, des centaines de journalistes risquent leur vie tous les jours dans les zones de conflits. Un sujet que Marion Quillard a traité dans le cadre d’une publication pour la revue 6mois et qui lui vaut de remporter aux Assises du journalisme 2013, le prix décerné par les étudiants.

Dans son enquête intitulé « Les risques du métier » parue en mai, la jeune journaliste s’intéresse à la guerre en Syrie et au cas des photo-reporters. Pour l’information et pour l’image, ils sont au cœur du conflit, près des groupes armés, souvent confrontés à l’inconnu. Mais y a-t-il une limite au travail journalistique ?

Le sujet a attiré l’attention de Marion Quillard après une décision inattendue du Sunday Times. Le quotidien britannique avait décidé de ne plus publier des images de la guerre en Syrie, pour « ne pas encourager les pigistes à prendre des risques démesurés ». Une décision qui a fait débat au sein de la profession : Est-ce protéger les journalistes ou se décharger de toute responsabilité ?

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